Malheureusement, il arrive que, malgré les bons soins, des animaux se retrouvent dans une situation où l’euthanasie à la ferme est la meilleure option. La première étape menant à l’euthanasie est la prise de décision selon un processus préétabli. Les bovins doivent être euthanasiés sans tarder s’ils présentent une condition qui compromet leur bien-être ET si au moins un des éléments suivants s’applique :
- il n’existe aucune possibilité raisonnable d’amélioration
- ils ne répondent pas au(x) traitement(s) dans un délai approprié pour leur condition
- le traitement n’est pas une option sans souffrance inutile
La deuxième étape consiste à procéder à l’euthanasie. Chaque ferme doit posséder la capacité d’euthanasier des animaux ou pouvoir accéder rapidement à un service d’euthanasie (7.2).
Lorsque l’euthanasie est effectuée à la ferme, la personne qui la pratique doit être formée et compétente pour tous les aspects de la ou des méthodes acceptables utilisées (7.2). Ces méthodes sont listées au tableau 7.1 du Code et sont séparées par catégorie d’animaux. Le traumatisme contondant manuel (un coup de masse par exemple) n’est pas une méthode d’euthanasie acceptable, même pour les veaux, quel que soit leur âge (7.2).
Pour être en conformité avec la Loi sur le bien-être et la sécurité des animaux (RLRQ, ch. B-3.1), les circonstances entourant l’acte et la méthode d’euthanasie employée doivent causer le moins de stress et de douleur possible à l’animal et entraîner une perte de conscience rapide suivie d’une mort prompte, sans que l’animal reprenne conscience. Les exigences de la section 7.2 du Code permettent une euthanasie qui respecte cette loi.
La dernière étape consiste à confirmer la mort de l’animal avant de le déplacer ou de laisser l’animal sans surveillance (7.3).
Une visite de 1 h 30 dans le cadre de la campagne PISAQ Gestion des urgences et euthanasie à la ferme est disponible pour ceux qui souhaitent en discuter davantage avec leur médecin vétérinaire.
En bref, l’euthanasie nécessite une prise de décision rapide, l’utilisation d’une méthode acceptable et la confirmation du décès de l’animal.
À lire : l’article sur la préparation au transport, dans la revue, édition de juin.
RÉFÉRENCE :
Campagne PISAQ no 14 – Gestion des urgences et euthanasie à la ferme
