Lait’xcellent 2023 : L’Argent pour la Ferme J.P. & M. L. Forcier

La Ferme J. P. & M. L. Forcier de Saint-Louis en Montérégie-Est obtient Lait’xcellent Argent grâce à une moyenne de 4 000 bactéries totales et 34 833 cellules somatiques par ml.

Martin et son père Jean-Pierre Forcier ont 52 vaches en lactation qui sont logées dans une étable robotisée depuis 2019. C’est la deuxième année consécutive qu’ils remportent Lait’xcellent Argent. « Deux années de suite, c’est assez exceptionnel! Je voyais que nos résultats étaient bons, alors j’ai mis un effort supplémentaire. Mais gagner un prix n’est pas un objectif. On ne s’investit pas dans le Concours au détriment de notre santé », explique Martin.

Le producteur entretient sa ferme avec beaucoup de rigueur et de minutie. « Ce sont les détails qui font une différence », indique-t-il. Martin gratte les logettes plusieurs fois par jour et il est très présent dans l’étable. C’est aussi important pour lui de faire un suivi serré de la santé de chaque vache grâce aux données qu’il obtient durant la traite et aux visites vétérinaires qui ont lieu toutes les deux semaines. « J’ai une routine assez rigoureuse aussi pour le nettoyage du robot », ajoute-t-il.

Pour l’aider, il peut compter sur son père Jean-Pierre, sa conjointe et ses enfants. L’entreprise est d’ailleurs en pleine croissance et Martin a de beaux projets. « J’ai trois fils et la relève est assurée. On ne sait pas quand la relève arrivera, dit-il, mais on achète du quota presque chaque mois. Le but est de faire croître l’entreprise et de maximiser le robot. »

Martin a travaillé à l’extérieur de la ferme comme machiniste avant d’avoir l’occasion de rejoindre son père au sein de l’entreprise familiale en 2014. Il a trouvé en l’agriculture un métier à son image. Il explique : « La robotisation de la ferme me permet de combiner deux passions : le soin des animaux avec le contrôle numérique et l’automatisation. »

Il poursuit : « J’ai aussi pu transférer beaucoup de mes connaissances de mon métier de machiniste dans la ferme. Je me suis équipé pour être capable de fabriquer moi-même des pièces pour le robot et le parc de machineries. Ça me permet d’être plus autonome quand l’équipement brise. »

La construction du nouveau bâtiment de la ferme et le passage de la stabulation entravée à la stabulation libre ont apporté beaucoup de défis, mais aujourd’hui Martin ne reviendrait pas en arrière : « Je suis fier que la ferme progresse. Ça rend mon père heureux aussi. On a de beaux chiffres autant du côté des animaux que du côté financier. On met beaucoup d’efforts et c’est le fun d’être reconnus par un prix. Ça vient confirmer qu’on fait du bon travail », dit-il.