Lait’xcellent 2022 : La Ferme Michel Paiement remporte le Bronze

La Ferme Michel Paiement de Mirabel gagne Lait’xcellent Bronze grâce à une moyenne de 5 171 bactéries totales et de 32 129 cellules somatiques par ml.      

C’est une grande fierté pour Michel d’être sur le podium de Lait’xcellent. « Je suis heureux, je travaille fort pour ça. Mon but, c’est de faire un lait de qualité et de toujours m’améliorer », explique celui qui a remporté le Bronze l’an dernier également.

Michel a une trentaine de vaches en lactation. Ils élèvent six différentes races et fait des croisements génétiques. Cet intérêt pour la génétique a commencé il y a un peu plus de 10 ans. « J’avais vu sur internet des producteurs faire des croisements. C’est quelque chose qui est très populaire aux États-Unis, entre autres. Je me suis dit que j’allais essayer moi aussi », raconte-t-il. On retrouve dans son troupeau des vaches de race holstein, jersey et suisse brune, mais aussi la gyr, une race qui vient de l’Inde. Le croisement entre la holstein et la jersey est un des préférés de Michel. Il explique : « La jersey est une vache très amicale et elle produit plus de gras. »

Le producteur accorde une attention particulière à la santé de ses vaches et a des résultats remarquables en ce qui concerne leur longévité. « J’aime garder mes vaches longtemps. Elles sont en santé et je n’ai pas de cas de fièvre de lait. La moyenne d’âge du troupeau est entre 6 et 8 ans, dit-il. J’ai deux vaches de 11 ans, une holstein et une jersey-holstein. » Michel connaît aussi très
bien ses vaches et il s’adapte à chacune d’elles lors de la traite : « Quand j’arrive à côté de mes vaches pour la traite, elles reconnaissent ma voix, elles se tassent et elles ne bougent pas. J’ai une bonne relation avec mes vaches. » Michel peut aussi compter sur l’aide de son fi ls Mavrick pour différents travaux dans l’entreprise. « Mavrick parle d’étudier en agriculture, dit-il, mais je ne le pousse pas, il est encore jeune. »

Michel aime la variété des tâches que lui apporte son métier et les défis qu’il doit relever chaque saison. « Je fais tout moi-même, raconte-t-il. Je fais ma mécanique et l’entretien des machineries. J’ai aussi toujours hâte à l’été pour les semences, les récoltes et les foins. L’an passé, je me suis acheté une batteuse et des séchoirs à maïs pour tout faire moi-même. » Pour lui, l’alimentation des vaches est d’ailleurs un facteur clé pour favoriser la qualité du lait : « Les foins doivent être faits à la perfection! C’est vraiment important pour la qualité du lait. Je fais 1 200 balles rondes enrobées par année. »

Michel veut continuer son travail rigoureux et espère être encore finaliste du concours l’an prochain. « Cette année, mon pointage est encore plus bas que l’an passé. Je m’améliore toujours et je vais être encore là l’année prochaine, dit-il. Mon père, en haut, doit être fier de voir mes résultats, c’était toujours une fierté pour lui de gagner un Lait’xcellent régional. »

Le troupeau de Michel est composé de six différences races. Le producteur fait des croisements génétiques.