Martin et son père Jean-Pierre Forcier sont propriétaires de la ferme située en Montérégie-Est. L’entreprise a remporté des certificats Grande distinction et Très grande distinction dans les dernières années, mais c’est la première fois qu’elle se classe parmi les gagnants provinciaux du concours Lait’xcellent.
Martin est la troisième génération à œuvrer dans l’entreprise. Il s’est joint à son père en 2014 après avoir travaillé ailleurs pendant plusieurs années comme machiniste. La ferme compte 90 têtes, dont 45 vaches en lactation, qui sont logées dans une étable en stabulation libre depuis 2019. Martin et son père ont amorcé la conception de leur nouveau bâtiment en 2016. « Il n’y avait jamais eu d’améliorations dans notre ancienne étable. On voyait qu’on était rendus au bout du bâtiment et que les vaches manquaient de confort. J’ai visité des fermes pendant deux ans pour voir ce qui se faisait et monter l’étable que je voulais. En 2018, on a commencé à construire. Et en mai 2019, les premières vaches se rendaient au robot», raconte Martin.
La transition a apporté son lot de défis. Les animaux ont dû s’adapter au nouveau bâtiment et les producteurs aux nouvelles méthodes de travail. Martin et Jean-Pierre ont persévéré, et aujourd’hui ils récoltent le fruit de leurs efforts. « Cette année, souligne Martin, on s’était donné comme objectif de retrouver les chiffres qu’on avait en traite attachée et d’obtenir un certificat Grande distinction. Gagner un prix au niveau provincial, c’est au-delà de nos attentes. On est vraiment fiers. »
Selon lui, la qualité du lait passe avant tout par la prévention. Il se décrit d’ailleurs comme un agriculteur minutieux. « Je fais un entretien rigoureux et je suis très présent. Je gratte les logettes plusieurs fois par jour », donne-t-il en exemple. Le producteur fait aussi un suivi serré de l’état de santé de chaque vache à l’aide notamment des données qu’il obtient du robot de traite.
Quels sont ses projets pour le futur? L’objectif de Martin, c’est de faire grandir l’entreprise, parce qu’il a trois fils et la relève est assurée. « Le bâtiment a été construit pour être agrandi. Les tuyaux sont enterrés et prêts à être mis en opération si jamais il y a une phase deux », explique-t-il. Martin souhaite donc se procurer du quota. « Le but, poursuit-il, c’est de maximiser le robot. Ça peut aller plus vite qu’on pense. »
Martin est fier du chemin parcouru au cours des dernières années et il est heureux de partager sa passion pour l’agriculture avec sa famille. Il conclut : « Ce qui me rend le plus fier, c’est d’être bien entouré. Mes enfants et ma conjointe viennent m’aider quand j’en ai besoin. Je peux toujours compter sur eux. »