Lors de notre assemblée annuelle d’avril dernier, nous avons adopté une résolution visant à nous doter d’un plan en développement durable. Cela repose sur plusieurs années de travail ainsi que sur un diagnostic complet de l’état des lieux – d’où nous partons – en 2022. Ce plan de développement durable fi xe des priorités pour lesquelles nous possédons les compétences et une capacité d’agir afin d’améliorer notre bilan non seulement en ce qui touche la lutte aux changements climatiques, mais également les pratiques agricoles durables et notre contribution sociale et économique. Il vous est maintenant possible de consulter ce plan et le diagnostic en vous rendant sur lait.org dans la section « Développement durable ».
Une part importante de la réalisation de ce plan repose sur l’adhésion des producteurs. Autant à la ferme, dans nos entreprises individuelles, que collectivement, nous cherchons à être innovants et à nous adapter aux attentes de la société tout en sachant que nous devons faire partie des solutions dans la lutte au changement climatique. Toutefois, les producteurs ne pourront y arriver seuls, il faudra compter sur le soutien et la mobilisation de tous les acteurs et les partenaires de la filière pour développer et transférer les connaissances ainsi que maintenir un environnement d’affaires favorable à l’adoption de nouvelles pratiques.
C’est pourquoi la rencontre du 11 octobre dernier était si importante. Le Plan de développement durable énonce clairement l’engagement des PLQ d’inclure les partenaires dans sa mise en œuvre. Il n’est pas toujours facile d’harmoniser le point de vue d’acteurs aux horizons parfois bien différents. Le fait que des dizaines de personnes possédant des compétences variées prennent le temps de réfléchir durant toute une journée sur les objectifs à atteindre, d’ici 2027, et sur les manières de mesurer notre progression est significatif de l’importance de la démarche et du sérieux de notre engagement.
Le fait que des dizaines de personnes possédant des compétences variées prennent le temps de réfléchir durant toute une journée sur les objectifs à atteindre, d’ici 2027, et sur les manières de mesurer notre progression est significatif de l’importance de la démarche et du sérieux de notre engagement.
Cela est non seulement pertinent pour la solidité et pour l’atteinte des objectifs de notre plan, mais c’est également une façon de mobiliser ces différents intervenants tout en leur exposant la réalité des producteurs. Par exemple, durant la journée, nous avons bien sûr entendu des experts en développement durable, mais aussi des transformateurs qui ont, notamment, fait état des attentes qui leur sont exprimées par les consommateurs, en plus des plans qu’eux-mêmes mettent en place. Des producteurs sont aussi venus expliquer les défis liés à l’adoption de nouvelles pratiques tandis que l’organisme Au cœur des familles agricoles (ACFA) nous a dressé des constats sur les problèmes auxquels sont confrontés les producteurs quant à leur qualité de vie. Parce que toute cette démarche doit se faire en ayant à cœur la durabilité de notre secteur, de nos entreprises, mais aussi des productrices et des producteurs qui travaillent tous les jours à mettre sur les tables québécoises un aliment sain d’une grande qualité.
Le 11 octobre dernier, nous avons pu entendre de nombreux commentaires des participants selon lesquels ils étaient désormais mieux informés de nos démarches, plus motivés à nous appuyer – autant dans la recherche, le transfert de connaissance ou l’accompagnement – et surtout plus déterminés à, eux aussi, faire partie de la solution.
